Dans un royaume imaginaire et certainement improbable, un suzerain se laissait aller à quelques dérapages verbaux quand il avait abusé un tant soit peu de la dive bouteille.
En bon seigneur des lieux, il se rendait à toutes les invitations qui lui arrivaient dans son palais, il se devait de ne décevoir personne, son poste de suzerain n'étant que temporaire et renouvelable de temps en temps.
Un samedi qui ressemblait à tous les autres samedis, il parcouru toutes les festivités de son royaume, parlant ici et là avec un serf ou un vilain, buvant une timbale avec tel ou tel autre gueux, discutant avec des petits barons locaux, re-buvant une timbale, pérorant sur les sujets à la mode, rere-buvant une autre timbale, rerere-buvant une énième timbale. rererererere-buvant, etc ..................... en oubliant même jusqu'à discuter avec ses bons et loyaux sujets.
Il n'avait pas vu la pancarte à l'entrée qui pourtant était très explicite
Ça c'était pour la première festivité, il fallait passer voir les autres pour recommencer la même chose qu'à la première, Suzerain c'est un métier vachement dur, surtout pour le foie.
Arrivé à la dernière et ultime invitation, les mots sortaient mais pas dans le bon sens, ça manquait vraiment de logique et même de correction.
C'est là que le "IN VINO, VERITAS" prend tout son sens. Il sorti tout ce qu'il pensait sur les gens qui l'avaient convié avec des mots que la bienséance réprouve.
Et c'est à ce moment que le vaguemestre rentre en jeu.
Il fallait rattraper les dérapages verbaux du suzerain, les sous fifres se déplacèrent donc au domicile des gens que le chef avait incendié vertement tancé afin de leur présenter les plus plates excuses. Il fut même fait usage d'un moyen de communication pas encore inventé et que certains beaucoup plus tard ont appelé du nom de "téléphone", cette façon est beaucoup plus aisée puisque l'on n'a pas la personne en face mais "au bout du fil" comme ils disent maintenant.
Et oui, le suzerain remettait sa place en jeu prochainement
Toute ressemblance avec des faits anciens ou récents est tout à fait impossible et ne traduirait que de la mauvaise foi de la part de son auteur.