Il faisait savoir dans un discours le 15 Septembre 2009
Cette taxe provoque des débats et c'est normal. C'est une grande réforme comme la décolonisation, l'élection du président de la République au suffrage universel, l'abolition de la peine de mort et la légalisation de l'avortement", a déclaré le chef de l'Etat, selon ces témoins, lors d'une rencontre à l'Elysée avec les députés UMP.
"Je vous le dis, mes amis, le choix d'une fiscalité écologique est un choix historique" et politiquement, il permettra d'attirer vers la majorité des voix écologistes, a-t-il souligné avant de lancer: "il faut éviter un front écolos, gauche, extrême gauche, Bayrou".
"J'ai signé le pacte Hulot" en 2007, "c'est comme ça, vous étiez au courant. On va se battre pour avoir cette taxe carbone aux frontières de l'Europe. On a décidé de taxer le pétrole, le gaz et le charbon, les énergies qu'on n'a pas, pas celles qu'on a, à savoir l'électricité".
"La taxe carbone n'est pas un instrument de redistribution sociale. C'est un impôt pour changer les comportements. Ce n'est pas la peine de taper toujours les mêmes (...) Cette taxe, c'est une sorte de TVA environnementale. C'est le même mécanisme", a ajouté M. Sarkozy.
Maintenant qu'il faut appliquer cette taxe, les transporteurs routiers vitupèrent et font porter au gouvernement actuel cette mise en place.
La grande majorité de la profession vote à droite, c'est bien connu, mais lorsque cette mesure a été prévue, pas un transporteur n'a rouspété, je me demande même si, par malheur, la droite était restée au pouvoir, ces mêmes transporteurs auraient levé le petit doigt.
C'est dur d'être dans l'opposition.