Dans la gentille petite bourgade de Loudéac nichée au nombril de la Bretagne, il était une fois un injurieur * public qui excellait en la matière, cela se passait il y a 470 jours.
Souvent, lors de ses sorties communales, il y allait de termes choisis pour qualifier des gens qu'il n'appréciait pas spécialement pour des raisons qu'ils lui étaient personnelles.
L'injurié en restait pantois tant il n'avait pas vu venir cette volée de bois vert et surtout que cela se passait devant ses amis qui pour certains ne comprenaient pas ce qui se passait et pour d'autres ne voulaient pas comprendre.
L'injurié, ne voulant pas polémiquer, a laissé l'injurieur vomir ses énormités et ne relevait pas les insanités comme il aurait pu le faire.
Vous me direz à juste raison "mais que vient donc faire Nadine Morano la dedans" ?
L'ex député de Meurthe et Moselle a été la cible cette semaine d'un humoriste lors de son passage dans une salle de spectacle à Toul dont l'ex secrétaire d'Etat est conseillère municipale (ça fait beaucoup d'ex pour une seule personne). Bien que n'étant pas présente lors de la représentation, elle a décidé de porter plainte pour injures publiques, elle aurait été traitée de conne et de salope.
C'est son strict droit, il y a des textes qui sont là pour punir de tels débordements.
L'injurié de Loudéac aurait il du faire ce que l'ex mademoiselle Pucelle va faire prochainement, à savoir déposer une plainte au tribunal pour injures publiques ?
Personnellement, je pense qu'ignorer juridiquement l'injurieur est plus marquant que de le traîner devant un tribunal ou il va se faire passer pour une pauvre victime.
Conseil à Nadine Morano, qu'elle demande à Patrick Devedjian, son copain UMP ce qu'il pense du mot salope, lui qui l'a utilisé pour qualifier Anne Marie Comparini, députée PS.
* Injurieur est un néologisme créé pour l'occasion
