"Je suis entré hier après-midi dans l'agence de la Société Générale, à l'angle des rues du Parc et du roi Gradlon à Quimper.
Motif : un retrait sur les placements de trésorerie d'une association pour en approvisionner le compte chèques.
Trois marches à monter (il arrive à l'Odet toute voisine de déborder), un bouton pressoir sur la porte qui réagit aussitôt et me voilà dans les lieux.
Surprise, le guichet bas a disparu et le hall d'accueil est devenu une salled'attente garnie de quelques fauteuils et de présentoirs de pub, sur laquelle s'ouvrent quelques (4 ou 5) bureaux vitrés, dont 4 semblent occupés.
J'ai le temps de faire 3 fois le tour du pilier qui occupe le centre de la pièce, quand une toute jeune employée (une stagiaire ?) sort d'un des bureaux et s'enquiert du motif de ma visite. Je lui répond : "un rachat de SICAV". Ces mots lui paraissent aussi étrangers qu'un peau-rouge emplumé place Saint Corentin. "Euh ! Ce n'est pas de mon ressort ... Je vais demander à ma collègue.
Celle-ci, qui travaillait dans son bureau avec une autre (collègue) arrive à la rescousse et fait une moue significative devant ma demande réitérée qui, décidément, la perturbe ... Elle prend néanmoins ma demande en compte, le consulte (mon compte) sur un ordinateur portable posé sur une tablette et que je n'avais pas repéré lors de mon attente. Après avoir noté le montant du rachat, que les banquiers, sans considération de la position du client ni de leur propres imprimés, s'obstinent à appeler une vente, la guichetière s'éclipse et me laisse seul avec moi-même.
5 minutes plus tard, la dame revient avec 2 documents, une copie d'écran et un ordre d'opération qu'elle me fait signer avant de m'en remettre une photocopie.
Plus impersonnel, tu meurs ...
Et il paraît que ce n'est pas fini !
Non comme l'indique l'affiche de la Générale, je ne suis "pas très inspiré" !"
Rendons à Yves, ce qui lui appartient
Même décor à la Caisse d'Epargne où je vais parfois. Plus impersonnel,tu meurs. Ceci dit, j'avoue être chaque fois aimablement pris en charge. Ce qui compte maintenant dans les banques, c'est de diminuer le personnel et de te faire faire toi-même l'opération souhaitée. Faut insister pour "avoir quelqu'un".
RépondreSupprimer