"Si tu affirmes que les fesses de la personne qui te précède sont sales
demande à celle qui te suit comment sont les tiennes"

Les fautes d'orthographes sont d'origines et n'engagent que le rédacteur du bord d'aile

Seuls les commentaires identifiables seront acceptés, les anonymes sont automatiquement en spams.

vendredi 15 avril 2016

Ces artisans qui tuent d'autres artisans

Guy, un ami qui tient un petit restaurant ouvrier dans le Centre de la France, entre Bourges et Issoudun, vient de m'appeler pour savoir si je ne pouvais pas l'héberger un certain temps, je n'ai pu lui refuser, il m'avait rendu des services il y a une quinzaine d'années.

Dans la conversation, je me suis permis de le questionner sur le problème qui le poussait à quitter la région dans laquelle il s'était établi et qui semblait lui convenir.

Il serait bien resté mais des circonstances font en sorte qu'il est obligé d'arrêter son petit restaurant, j'ai cru à une maladie mais non, l'explication est tout autre, il est obligé de déposer le bilan après avoir bénéficié d'un redressement judiciaire de 6 mois.

La cause

Les artisans qui envoient leurs ouvriers manger dans son restaurant tardent à régler les notes, la facture mensuelle qui devrait être payée dans la semaine qui suit sa réception se retrouve dans la pile des factures en attente et elle n'est ressortie qu'au bout d'un mois dans le meilleur des cas ou 60 à 90 jours pour les plus truands.

Il a fait des relances par courrier ou par téléphone pour avoir des réponses type "foutage de gueule", "Renvoyez nous la facture, apparemment nous n'avons rien reçu", "Le chèque est parti hier, vous allez le recevoir", "La personne qui signe les règlements est en vacances", "Mais vous savez, c'est dur pour tout le monde", j'en passe et des plus mauvaises.

Il a une possibilité, ne pas accepter les ouvriers qui n'y sont pour rien dans le restaurant mais pourquoi faire supporter au salarié les magouilles de son patron ?

Une autre possibilité, ne pas régler ses fournisseurs qui au bout du 2ème impayé ne le livreront plusou dans la meilleure des situations avec un chèque de banque ou en fraîche mais "au cul du camion".

La conséquence

Il va fermer son restaurant, licencier ses trois salariés et faire un tour chez Pôle Emploi non pas pour toucher les ASSEDIC, il n'y a pas le droit, mais pour voir s'il n'y a pas un job qui pourrait lui convenir.

Une fois que cette mauvaise passe sera terminée, il envisage de construire une maison et de ne pas payer les artisans qui lui auront fait confiance. Juste retour des choses.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarques bienvenues