Voici un article qui va faire jaser contre le ministre de la santé mais qui pourrait résoudre le problème des embouteillages dans les cabinets et maisons de santé libérales.
"Pour augmenter l'efficacité des médecins et leur permettre de voir davantage de patients, le ministre de la Santé songe carrément à leur retirer certains actes médicaux, au risque de les irriter encore plus.
"Pour augmenter l'efficacité des médecins et leur permettre de voir davantage de patients, le ministre de la Santé songe carrément à leur retirer certains actes médicaux, au risque de les irriter encore plus.
«Un des moyens c'est de faire en sorte que le dollar soit dépensé de la façon la plus efficace, avec la bonne personne. Si moi je paye un médecin cinq fois plus qu'une infirmière pour poser un geste, à l'inverse, je pourrais avoir cinq infirmières capables de poser le geste du médecin», explique-t-il.
«Je vous donne un exemple: le Pap test. Un Pap test qui est fait par un médecin, c'est presque de l'hérésie, mais c'est comme ça que ça fonctionne. Ça devrait être fait par une infirmière». Ces dernières pourraient aussi traiter les enfants qui souffrent des oreillons.
Le ministre affirme qu'il vise un meilleur partage des compétences avec les autres professions. Il souhaite que les infirmières puissent remplacer les médecins pour effectuer des actes jugés banals ou fréquents chez les patients dont la condition médicale est reconnue comme étant bonne. Les médecins pourraient ainsi se concentrer sur les clientèles vulnérables.
Pour les forcer à jeter du lest, le gouvernement songe cesserait de leur payer certains actes ou en revoir la tarification.
«Moi je peux très bien arriver demain matin et dire le Pap test n'est plus payable aux médecins. Ça va créer beaucoup d'émoi dans le monde médical, mais c'est le genre de chose qu'il va falloir regarder», ajoute-t-il.
Des prescriptions par les infirmières
Les infirmières pourraient aussi être payées à la place des médecins pour des renouvellements de prescriptions, l'ajustement de médicaments et elles poseraient aussi quelques diagnostics.
Dans le jargon du milieu de la santé, c'est ce qu'on appelle le dossier des ordonnances collectives. Le ministre est catégorique: il compte utiliser sa position pour mettre de la pression et faire avancer le dossier rapidement.
«J'ai mon mot à dire et je vais le dire. Les ordonnances collectives doivent se développer et on doit aller dans cette direction là le plus rapidement possible. Ce n'est pas compliqué, si les gens sont incapables de le faire spontanément, on va les aider», conclut-il."
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