Depuis hier les médias nous bourrent le mou avec "les naufragés de la route" qui ne vont pas arriver à temps sur les pistes des Alpes.
Je ne savais pas qu'il fallait prendre le bateau pour se rendre dans les stations de sports d'hiver si j'en crois le dictionnaire Larousse la définition de naufrage est : "Perte, totale ou partielle, d'un bateau par un fait de force majeure (engloutissement, bris sur la cote, etc..)".
Entendu sur une radio ce matin au micro d'un journaliste qui faisait du micro gymnase de la part d'un naufragé :"Nous avons été bien accueilli dans une salle de sport chauffée ou il y avait des lits de camp, il y avait du café et du chocolat, ça fait une anecdote à raconter aux collègues de boulot à la rentrée" et dans le même lieu, un autre galérien du bitume disait "Rien n'était prévu, on est parqué comme des bêtes dans un champ de foire, le café qu'on nous sert est froid et il n'y a pas de sucre, les gamins s'énervent parce qu'ils ne peuvent pas jouer, c'est le bordel, on est bien en France". Deux visions totalement différentes du même fait divers d'hiver.
Je n'ai pas cherché plus mais il se pourrait bien qu'un journaliste en quête de sensationnalisme aigu ait utilisé "Naufragés de la route retenus en otage par la neige".
Fais du bien à un vilain, il te ch... dans la main !
RépondreSupprimerJamais content
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