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dimanche 29 juin 2014

Loudéac : Si je n'existais pas, le maire s'ennuierait


Sur les 5 séances du conseil municipal et bien que n'étant pas élu, j'ai l'honneur et l'avantage d'y être cité plusieurs fois.

Lors de celle du jeudi 26 juin c'était en tant que membre d'une association.

En 2012, cette association qui s'appelle le Conseil de développement du Pays de Centre Bretagne a fait appel par l'intermédiaire de la presse locale aux habitants du pays pour en faire partie. Le Pays du Centre Bretagne est composé de plusieurs communautés de communes, à l'époque le Pays d'Uzel, le Mené, la CIDERAL et Hardouinais Mené.

J'ai décidé de postuler lors de l'assemblée générale, ma candidature a été acceptée et lors du conseil d'administration qui a suivi, j'ai accepté d'en prendre la présidence, comme dans toutes les associations ce n'est pas la course pour prendre des responsabilités.

A cette époque le président du pays ne voyait dans cette instance qu'un contre pouvoir qui n'en avait pas. En réalité le Conseil de Développement n'a jamais été un contre pouvoir mais un lieu de débat afin de faire des propositions. Il n'est pas composé exclusivement d'élus mais ils peuvent en faire partie statutairement.

Le président du pays a même dit lors d'une réunion au conseil général des Côtes d'Armor qu'il ne voyait pas l'utilité des pays et donc des conseils de développement des pays.

La majorité nationale ayant changé, des nouveautés étaient annoncées avec la nouvelle politique territoriale et c'est à ce moment que les problèmes ont commencés.

Le statut du conseil de développement passant de force de proposition à acteur de la vie économique, ça changeait tout, des avis auraient dû être demandés à cette instance. Les fonds qui venaient de l'Europe, de l'état et de la régions seraient donc octroyés pour les différents projets avec l'avis du conseil de développement. La place de ce dernier étant de 50% + 1 dans le comité de programmation qui délibère sur la répartition des fonds.

Donc ce "machin" qui ne servait soi disant à rien devenait tout d'un coup et par miracle un bastion qu'il fallait prendre à tout prix. La dernière assemblée générale en a été le témoin, ceux qui ne venaient jamais malgré des invitations qu'ils recevaient se sont déplacés en nombre pour faire ce que l'on pourrait appeler une "prise de pouvoir par la force".

Il fallait être certain que ce 50% + 1 serait favorable aux instances politiques ce qui entraînait obligatoirement la mise à l'écart des gens qui auraient pu et dû poser des questions.

La cohabitation n'aurait pas été possible avec les élus en place et c'est pour cela que j'ai décidé de ne pas demander le renouvellement de mon mandat, je n'ai en aucun cas démissionné du poste de président comme certains ont voulu le faire croire et même l'écrire, n'est ce pas Jean Pierre ?

Il fallait aux élus en place un système monocrate où tous les pouvoirs sont dans les mêmes mains et tout le reste n'est que fariboles.

Le président du pays me reproche de l'avoir représenté avec un nez rouge, je tiens à lui faire remarquer que cet appendice de couleur n'est en aucun cas un signe de honte ou de moquerie mais celui d'un bénévolat.

Le maire de Loudéac quant à lui n'aime pas que je lui rappelle des incartades sur le ton de la plaisanterie sur mon blog.

Je souhaite beaucoup de chances à la future équipe du Conseil de Développement.  

4 commentaires:

Remarques bienvenues