Dans le royaume du suzerain il n'était pas question de se montrer revêche, il était de bon aloi de se plier aux bons désirs et à la bonne parole de celui qui trônait dans le donjon local.
Tout le monde se pliait tant bien que mal aux volontés du suzerain, le moindre écart était vertement réprimandé et les possibilités de passer de serf à vilain se trouvaient rapidement anéanties. Le serf était inféodé au suzerain tandis que le vilain était une personne libre.
Un jour, les rejetons d'un des serfs eurent des velléités et firent savoir par les hérauts locaux qu'ils ne supporteraient pas ce que le suzerain faisait supporter à ses parents.
Le suzerain convoqua sur le champ les géniteurs connus des rejetons, en l’occurrence leurs mères, et les gourmanda jusqu'à les faire pleurer comme une madeleine (pas celle de Proust) afin qu'elles usent de leur autorité pour que les rejetons de fils arrêtent leurs actions qui lui déplaisait.
Les mères des petits rétifs n'acceptèrent pas cette demande et le suzerain, par son droit divin (de messe) cantonna les pauvres dames dans des tâches plus que subalternes jusqu'à ce qu'elles fassent valoir leurs droits à la retraite qui n'existait pas encore.
Rien à changé, sauf le droit à la retraite qui devrait comme tout le reste se restreindre A++
RépondreSupprimerle monde est un éternel recommencement
SupprimerImportant de connaître les us et coutumes du temps jadis!Qui connaît le passé contrôle le présent .Plus de suzerain mais un élu responsable qui doit rendre des comptes !
SupprimerCe sont souvent les femmes qui s'insurgent et se révoltent...surtout quand il s'agit de protéger leur progéniture.
RépondreSupprimerc'est le cas
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