"Si tu affirmes que les fesses de la personne qui te précède sont sales
demande à celle qui te suit comment sont les tiennes"

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samedi 25 janvier 2014

Le chevalier, la damoiselle et les croisades

Il était une fois un suzerain qui voulait faire croisade afin de bouter l'hérétique hors de son royaume afin de le rendre, selon lui, conforme à la tradition qui y régnait depuis un certain temps.

Il réunit donc son conseil du royaume en comité restreint pour que ses projets n'apparaissent pas sur la place publique où est placé le carcan auquel on attache les récalcitrants afin de les présenter à la vindicte populaire. 

Le suzerain décida, unilatéralement après en voir discuter avec lui même, de monter une croisade afin d'aller pacifier le reste de la horde qui n'avait pas encore déferlée sur ses terres et qui vivait au delà des confins de son royaume.

Un jeune prince fraîchement adoubé mais ayant place à la table du suzerain fut désigné pour cette tâche, on lui trouva une belle armure, une lance de fer, une estoc d'acier, un heaume surmonté d'une aigrette du bel effet, un destrier fringant et piaffant et le voilà équipé pour partir en croisade.

Le suzerain n'ayant quand même pas une confiance aveugle dans ce jeune chevalier, il le fit accompagner d'un écuyer dévoué qui pourra rendre compte des hauts faits d'armes mais aussi des possibles trahisons de son envoyé spécial.

La croisade se passait à merveilles, les hérétiques étaient ramenés dans le rang, le chevalier n'en faisait pas trop jusqu'au jour ou il sût qu'il n'était plus en odeur de sainteté auprès du suzerain qui avait à faire à une révolte en son royaume ourdie par quelques autres chevaliers félons du premier cercle qui siégeaient également autour de la table ronde et qui voyaient d'un mauvais œil la montée en grâce du jeune freluquet qui était parti guerroyer pour le suzerain.

Une estafette (pas la camionnette de chez Renault) fut envoyée au devant du croisé afin de lui dire qu'il n'était plus persona grata et qu'il pouvait commencer une quête ailleurs tel Don Quichotte avec son fidèle servant Sancho Panza.

Le roman s'arrête malheureusement à cette page, l'auteur n'a t'il pas fini son ouvrage ou alors l'a t-il caché quelque part pour le faire éditer plus tard ?

Toujours est il que le chevalier en est encore à se battre contre des moulins à vent qui ne font que brasser de l'air afin de faire croire que ce sont eux, les moulins, qui apportent l'air frais qui fait tant de bien aux gueux et serfs du royaume mais qui cachent également certaines odeurs nauséabondes qu'ils émettent.

Je ne vous ai pas narré les hauts faits de la damoiselle, ce sera certainement pour un autre épisode. 

Toute ressemblance avec des faits anciens ou récents est tout à fait impossible et ne traduirait que de la mauvaise foi de la part de son auteur.

3 commentaires:

  1. Don Chiquotte (le chevalier) et sa demoiselle seraient fâchés car ils ne sont plus en tête d'affiche à cause de "l'affaire" Casanova et de ses 2 belles.

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  2. et la damoiselle a une parenté avec la dame du lac ? (ou de la flaque)

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