En début de cette semaine au Café du Commerce, des patrons (petits) vociféraient contre cette gauche qui a les rênes du gouvernement et qui n'arrête pas de la emmerder.
Ce sont les mêmes qui au mois de juillet l'année dernière (2012) prédisaient une rentrée houleuse et qu'ils étaient prêts à rémunérer leurs salariés s'ils descendaient dans la rue pour faire valoir leurs revendications, pas celles des salariés mais celles des patrons (encore petits).
La rentrée est passée, on en est à la deuxième, et toujours pas le bordel tant attendu, sauf si les mêmes salariés descendent dans la rue pour les retraites.
Leur problème aux patrons (toujours petits) est maintenant que l'activité reprend, certes très légèrement mais elle reprend et que si les salariés se mettent en grève, les patrons (décidément petits) resteront sur le côté de route et ce seront leurs concurrents (moyens) et néanmoins amis qui vont leur piquer les affaires.
Vraiment, la gauche fera toujours chier les patrons.
Pourquoi salir la gauche en y mêlant les émanations du paillasson solférineux ? La gauche a une position nettement plus claire, Mélenchon s'est suffisamment exprimé, avec assez de pédagogie, pour qu'il n'y ait aucun doute.
RépondreSupprimerPour rappel, je suis plus à gauche que cette gauche-là, ce qui me laisse le champ libre pour la critiquer, ou pas.
J'attends seulement que les (très grands) patrons se retrouvent au gnouf pour avoir abusé de leurs pouvoirs, et refusé de payer ce qu'ils doivent à la Sécu..... sous des prétextes divers. Quant à ceux qui se sont expatriés, il suffit de bloquer leurs revenus en France, il faudra bien qu'ils fassent quelque chose.
N'ayant pas le loisir de côtoyer les "très grands patrons" je n'ai fait que rapporter la conversation que j'ai entendue.
SupprimerCe qui m'a et m'avait surpris c'était leur "amitié" pour la grève qui pouvait leur servir, du genre maréchaux et généraux français pendant la guerre 14/18 qui étaient bien planqués et qui envoyait des pioupious comme chair à canon en sachant qu'ils seraient tués.
Les patrons se mettent, comme les chefs militaires, en 2ème ligne des fois que cela pourrait nuire à leur réputation
J'ai du mal à sortir mon kleenex pour plaindre les patrons,mêmes petits. Question de culture. Et puis, les gros, et qui veulent le devenir encore plus, m'ont toujours énervé. Mais, je prends tout de même ton titre pour vrai : "la gauche fait chier", mais c'est nous que, pour l'instant, elle fait chier. On attendait autre chose d'elle. Mais, peut-être qu'on était trop gourmands. Allez, à plus. Florentin.
RépondreSupprimerJ'espère ne pas avoir plombé ton restant de vacances.
SupprimerDemandez beaucoup, vous aurez peu, demandez peu, vous n'aurez rien