"Si tu affirmes que les fesses de la personne qui te précède sont sales
demande à celle qui te suit comment sont les tiennes"

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mercredi 5 juin 2013

Déserts médicaux

Désert médical, cette expression est utilisée pour définir un espace géographique sur lequel le manque de médecin se fait gravement ressentir.
C'est voir par le petit bout de la lorgnette que de s'arrêter à cette seule et unique définition qui ne correspond qu'à une partie du problème.
Certes le nombre de praticien pour une certaine population est à prendre en compte mais il ne faut pas faire abstraction de l'age des praticiens.
Des espaces ont encore des généralistes qui se déplacent ou pas, mais qu'elle est l'age des ces docteurs ? Il frôle souvent l'age de la retraite légale et il n'y a personne pour prendre la suite.
Des communes ou communautés de communes font des efforts pour amener des jeunes à s'installer mais le manque de structures, surtout culturelles, en rebute plus d'un au bout d'une période d'adaptation.
Les personnes âgées isolées sont les premières victimes de ce malaise qui n'est pas que breton ou français, c'est le cas dans beaucoup de pays européens sans parler du cas de l'Afrique.
Les études des médecins étant en grande partie financés par l'état, c'est à dire vous, nous, moi, ne devrait il pas y avoir une obligation à s'installer selon un numérus closus géographique et non pas au bon vouloir de chacun ?

10 commentaires:

  1. Tiens, nous nageons dans les mêmes eaux aujourd'hui. J'ai parlé aussi chez moi de la chose médicale et des efforts faits par noss gouvernements pour économiser sur la formation des médecins. Ce qui, indirectement, a aussi une incidence sur loes déserts médicaux. A plus. Florentin. PS : Tu as donc fait le grand saut et lâché OB ...

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    1. Bonjour Florentin.
      Pour ce qui est d'OB, oui j'ai quitté, pas par animosité avec la nouvelle version mais plutôt qu'il n'était pas assez performant quand tu veux travailler avec d'autres plate-formes notamment en matière de flux avec les gens qui te suivent et qui ne sont pas sur OB.
      Pour les déserts médicaux, avec des amis du centre Bretagne (ventre mou loin des côtes) nous envisageons d'exercer un pression sur les élus, je suis président du Conseil de Développement du Centre Bretagne (Loudéac) et avec celui du Centre Ouest Bretagne (Carhaix), nous avons actuellement des discussions avec le Conseil Régional ou je siège de temps en temps comme non élu mais invité par le CESER.

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  2. 9 à 10 ans d'études longues et difficiles, et se retrouvé parachuté dans une région ou on ne connairt ni Dave ni d'Adam, sans hôpital à moins de 50 à 100 kms, pas de pharmacie, pas d'école pour les enfants, pas bureau de PTT. Redonnons d'abord de la vie dans les régions et les médecins reviendront s'y installer !

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    1. Cher Anonyme
      Moi je parlais de la Bretagne, pas du Sahara en Afrique ou du désert de Gobi en Asie.
      Ce que vous décrivez, ce n'est pas la réalité, à part peut être un ou deux coins reculés en province profonde, il est rare qu'il n'y ait pas d’hôpital à moins de 50 km, le nombre de pharmacie est dans la moyenne haute française, il y a des écoles, laïques ou confessionnelles et certains instituteurs s'y plaisent, la culture n'est surement pas absente, le nombre de piscine ne se compte pas que sur les doigts d'une main, les transports en commun sont présents, les supers, hypers et boutique de marque ne manquent pas, les bureaux de poste n'ont pas tous disparus, les vétérinaires ne se plaignent pas, on a même des gendarmeries au cas ou la maison serait cambriolée.
      Votre réflexion est peut être juste et je ne la conteste pas, mais j'ai la vague impression que vous pensez que c'est aux autres de faire le premier pas et qu'uniquement ensuite les médecins pourraient s'installer.
      Je pense, peut être à tort, que votre vision est un peu égoïste

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  3. Égoïste, probablement !
    Mais la "désertification" des provinces n'est pas du seul fait des "jeunes" médecins !

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  4. De plus, la profession se féminise de plus en plus ("j'ai toujours été contre les femmes ... tout contre !" Sacha Guitry) et la vie de famille est devenue un facteur à prendre en compte bien plus important qu'autrefois.
    Mais la coercition (ici en imposant un lieu d’installation) ne m'a jamais paru être une solution démocratique.

    PS: Nombre de station service en France: 47.500 en 1975, 12.300 en 2012 (Vive la voiture électrique à recharger chez soi)

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    1. C'est pour cela que j'ai bien souligné le fait qu'il ne fallait pas faire abstraction de l'âge de ceux qui exerce encore.
      De temps en temps il faut savoir être directif et imposer de façon intelligente en associant tous les acteurs du secteur. Les anciens dans les régions dites de désert médical devraient donc mourir en silence en ayant cotisé par leurs impôts à payer les études des praticiens qui ne veulent pas les soigner.
      Vous prêchez pour les stations services comme un certain député UMP qui ne s'aperçoit de cela que lorsqu'il est dans l'opposition, toutes les stations ayant semble t-il fermé lorsqu'il a quitté la majorité.

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  5. Aucun rapport avec l'UMP. Loin de là.
    Vous préféreriez que les études très chères soient payées par des parents très riches, pour avoir une caste de médecins ? Les études médicales ont l'avantage d'être ouvertes à tous, quelque soit l'origine sociale. Vous avez l'air de tout mettre sur le dos de ces "salauds" de médecins, alors que le problème est plus général, et mérite une politique de réinvestissement vers la province au lieu de tout miser sur les grandes agglomérations. Les "anciens" auraient du mieux voter pour choisir leurs représentants qui ont vidé leurs campagnes (cela à commencer sous le général De Gaulle ).

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  6. Pourtant vous affichez les même commentaires que Marc Le Fur en ce qui concerne les stations services http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250265068068&cid=1250265066249
    Je n'ai jamais demandé à ce que ce soit les parents de ces "salauds de médecin qui payent mais comme c'est la collectivité toute entière, ils en font parti.
    Je vous laisse l'entière responsabilité de votre appréciation sur le vote des "anciens".

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  7. Je n'ai pas l'heur de connaitre ce Le Fur, et je ne m'en plains pas.
    Quant "au vote des anciens", c'était juste une ironie pour signifier que tout le monde est responsable de cet état de fait. Et je suis le premier à regretter cette désertification de nos campagnes.

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