La sortie d'un ministre sur les chiffres des offres d'emploi non pourvues et le nombre de chômeurs fait les choux gras des journalistes et des couacquophiles de tous bords.
C'est vrai, les chiffres sont là, ils ne sont que très très peu contestables, si toutes les offres étaient satisfaites d'un seul claquement de doigts, 300 000 personnes sortiraient illico mais pour un certain temps des listes de Pôle Emploi.
Maintenant, il faut qu'il y ait une adéquation complète entre les compétences des demandeurs et les offres des employeurs, ce qui est très loin d'être le cas. Il faut toujours le mouton à cinq pattes et quand il est trouvé, c'est un avec six qui est recherché.
Je suis très loin d'être contre des contrôles, il y en a déjà, c'est un peu comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, la plupart des gens ne connaissent pas l'intégralité du travail de ces fai.... de foncti...... qui n'en bran..... pas une, le cu. sur un fauteuil derrière leur bureau dans les locaux de pôle emploi. Le contrôle fait déjà parti de leurs tâches.
Mais pourquoi ne parler que des personnes privées de travail pour les contrôles, si le ministre de l'industrie en collaboration avec celui des affaires sociales épaule par celui du budget faisait la même déclaration que celui du travail en ce qui concerne les fraudes à l'embauche et le manque à gagner pour l'URSSAF.
Que se passerait il si cette même URSSAF décidait tout d'un coup d'éplucher tous les avantages en nature que s'octroient les dirigeants des entreprises ?
La liste complète serait longue et fastidieuse, mais si on mettait sur une balance d'un côté le montant de "la fraude" aux indemnités et de l'autre "les oublis" des employeurs !
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