"Si tu affirmes que les fesses de la personne qui te précède sont sales
demande à celle qui te suit comment sont les tiennes"

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mercredi 22 janvier 2014

La suzeraine, la courtisane et la visite

La suzeraine (femme du suzerain) et la courtisane (proche du suzerain) se sont rendues chez les parents d'un de leurs nombreux vassaux.

Elles firent donc carrosse commun pour aller jusqu'au fond de leurs terres, on ne sait pas si elles avaient réquisitionné un cocher.

Arrivées dans la pauvre masure des serfs qu'elles avaient décidé de rencontrer, la suzeraine présenta la courtisane afin que les gueux comprennent bien que celle qui l'accompagnait n'était pas n'importe qui. N'est elle pas celle qui sert de scripte au noble qui siège au palais des Bourbons en la capitale.

Les formalités de présentation terminées, la femme du suzerain en arriva au fond du problème pour lequel elle s'était déplacée sur des chemins boueux avec des ornières qui faisaient que le carrosse a failli culbuter plusieurs fois.

- Alors ma bonne dame il parait que vous avez un fils qui habite dans le gros bourg dans lequel mon époux fait office de seigneur ?

- Ben oui notre maîtresse, il a été obligé de partir d'ici parce qu'il n'y a plus d'ouvrage dans la région et qu'il fallait bien qu'il travaille.

- Oh oui je sais ce que c'est, j'en ai également un qui n'est pas très doué et on a eu beaucoup de mal à le faire imposer comme scribouilleur chez un autre suzerain. Mais ce n'est pas le problème. Votre fils est, comment dire, un peu méchant avec mon suzerain de mari, avant ils étaient copains comme cochon, mais une autre courtisane que celle qui m'accompagne ne l'appréciait pas et c'est là que les problèmes sont apparus.

- Pourtant c'est un bon gars, il nous a toujours aidé quand on avait besoin, sa gentille épouse vient nous rendre visite aussitôt qu'elle le peut et c'est l'occasion de voir nos charmants petits enfants.

- Certainement mais depuis un certain temps, il s'est mis à écrire des pamphlets qui ne mettent pas mon suzerain en valeur et même qui le présentent comme un tyran.

- Ah bon, mais pourquoi que ce n'est pas le suzerain lui même qui est venu me dire ça lui même, je le connais bien, il est venu plusieurs fois dans notre pauvre masure et il passait toujours par le pressoir boire une bolée au cul du fût avec mon mari, des fois c'était même plus d'une qui lui rinçait le gosier.

- Trêve de plaisanteries, on n'est pas venu pour parler des ripailles des uns et des autres, si nous nous sommes déplacées la courtisane et moi même, c'est pour que vous essayez de faire comprendre à votre fils que s'il n'arrête pas ses écrits, la prochaine fois ce seront les gens du guet qui viendront et ils ne sont pas aussi gentille que moi.

Sur ce les deux dames s'en retournèrent au gros bourg en pensant avoir fait entendre raison aux parents qui ne manquèrent pas de prévenir leur gars. 

On ne sait pas à cette heure si le suzerain a prévu d'en référer au grand inquisiteur afin de passer le jeune hobereau à la question. 

Toute ressemblance avec des faits anciens ou récents est tout à fait impossible et ne traduirait que de la mauvaise foi de la part de son auteur.

  

3 commentaires:

  1. C'est quand même triste, une telle amitié qui s'envole, l'un a senti le boulet de la trahison a moins que ce ne soit l'autre ?
    Dallas sort de ces corps !

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  2. Bravo, par contre, je voudrais corriger une seule chose :
    "Ah bon, mais pourquoi que ce n'est pas le suzerain lui même qui est venu me dire ça lui même, je le connais bien, il est venu plusieurs fois dans notre pauvre masure et il passait toujours par le pressoir boire une bolée au cul du fût avec mon mari, des fois c'était même plus d'une qui lui rinçait le gosier. "

    Mon père ne boit pas et n' a aucune relation avec Gérard Huet.
    Ce dernier a dû venir deux fois chez mes parents ( du temps de mon oncle, soit-disant copain de l'édile de Loudéac).
    Cordialement.

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    1. Ceci est un conte et n'a rien à voir avec le premier magistrat de Loudéac ..... .... .... .... ou pas

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